ALVIN AILEY American Dance Theater- PROG A
PALAIS DES CONGRES DE PARIS PCP
du 7 octobre 2026 au 11 octobre 2026
dès 26 €

PROGRAM A « AILEY LEGACY » 

 

Night Creature 

Night Creature est un pétillant cocktail de danse, la fusion parfaite entre la chorégraphie aérienne de M. Ailey et l’étincelante musique de Duke Ellington. Cette œuvre entraîne le spectateur dans un monde nocturne peuplé d'amateurs de jazz et de créatures de la nuit.

Duke Ellington disait : « Les créatures de la nuit, contrairement aux étoiles, ne sortent pas la nuit – elles entrent en scène, chacune pensant qu'avant la fin de la nuit, il ou elle sera la star. »

Cette œuvre d'ensemble met en lumière ces « étoiles », qui paradent, bondissent et s'étirent à travers une variété de styles de danse, flirtant et se pavanant autant les unes avec les autres qu'avec le public.

Les danseurs adoptent parfois des attitudes félines avec les mains comme des pattes de chat, puis glissent harmonieusement vers des sauts de ballet, des contractions à la Martha Graham et des postures caractéristiques du style Horton.

Night Creature est un hommage dansé à l'exubérance du jazz de Duke Ellington, à la richesse de son instrumentation pour l’orchestre et à sa virtuosité d’écriture.

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A Song For You (Ailey/Leon Russell)

 

Cette représentation est dédiée à la mémoire de Dudley Williams (1938–2015), membre de longue date de la compagnie Ailey.

« A Song For You » est un extrait de Love Songs d'Alvin Ailey.

« Je t'aime en un lieu
Où il n'y a ni espace ni temps...
Je t'aime pour la vie
Tu es mon ami... »

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Cry (3e partie)

 

En 1971, Alvin Ailey a chorégraphié Cry comme cadeau d'anniversaire pour sa mère et l'a dédié « à toutes les femmes noires du monde entier — en particulier à nos mères ». Dans la troisième partie de ce solo, la danseuse, vêtue d'un justaucorps blanc et d'une longue jupe à volants, emmène le public dans un voyage fait de chagrin amer, d'épreuves brutales et de joie extatique.

Créé à l'origine par la légendaire Judith Jamison, Cry est devenu une œuvre pérenne de l'art américain. Dans son autobiographie Dancing Spirit, Mme Jamison écrivait : « Alvin ne m'a jamais expliqué précisément où la femme se rend à travers les trois sections du ballet. Dans mon interprétation, elle représente ces femmes qui l'ont précédée, venues des épreuves de l'esclavage, ayant traversé la douleur de perdre des êtres chers, ayant surmonté des dépressions et des tribulations extraordinaires. Sortant d'un monde de souffrance et de tourments, elle a trouvé sa voie — et triomphé. »

« ...c'était un cadeau d'anniversaire pour la mère d'Alvin. Vous voyez, elle venait du Texas pour voir la compagnie de son fils et Alvin savait qu'elle fêterait son anniversaire à New York. À cette époque, aucun de nous ne pouvait faire ses courses chez Tiffany ou Bloomingdale's, alors Alvin a décidé que le plus beau cadeau qu'il pouvait offrir à sa mère était un ballet. Nous sommes entrés en studio... et avons commencé à bouger sur la musique... et en quelques jours... Alvin a créé une œuvre d'art pérenne... Aujourd'hui encore, le public continue d'applaudir ce cadeau d'anniversaire qu'Alvin offrit à sa mère.»

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Grace (Ronald K. Brown/various)

 

Grace de Ronald K. Brown est une œuvre envoûtante et fervente qui dépeint des individus en chemin vers la terre promise. Décrite par le New York Times comme « stupéfiante, quelque chose qui se ressent autant qu'elle se voit », cette pièce à la charge spirituelle intense est un mélange extatique de danse moderne et d'idiomes d'Afrique de l'Ouest. Comme dans nombre des œuvres de Brown, le mouvement alterne avec fluidité entre les extrêmes, avec des éruptions de puissance couplées à de la légèreté. Un solo serein pour une figure angélique vêtue de blanc cède la place à une intensité incandescente alors que 12 danseurs, évoquant des guerriers contemporains, exécutent la chorégraphie tourbillonnante et percutante de Brown — bras et jambes fendant l'air et doigts pointés vers le ciel.

Les choix musicaux variés de Brown reflètent étroitement le cœur de l'œuvre, avec l'ancrage spirituel du « Come Sunday » de Duke Ellington, l'atmosphère à la fois contemporaine et intemporelle de la house music de « Gabriel » de Peven Everett, et les traditions ouest-africaines et afro-américaines des rythmes afropop de Fela Kuti.

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Revelations (Ailey/various)

 

Utilisant des spirituals Afro-Américains, des sermons chantés, des chants gospels et du blues sacré, Revelations d’Alvin Ailey explore avec ferveur les profonds chagrins et les grandes joies qu’expérimente l’âme. Plus qu’une œuvre populaire de danse, ce ballet est devenu un trésor culturel, aimé par des générations de fans. 

Que l’on voit Revelations pour la première ou la centième fois, cela reste une expérience transcendante. Le public applaudit, chante et danse sur les sièges, dès les premières notes plaintives d’« I Been ‘Buked », jusqu’au son entraînant de « Wade in the Water », pour finir sur le triomphant « Rocka My Soul in the Bosom of Abraham. »

Ailey a déclaré que l’une des richesses les plus précieuses de l’Amérique était l’héritage culturel Afro-Américain – « parfois triste, parfois jubilatoire, mais toujours plein d’espoir ». Ce classique qui traverse le temps est un hommage à cette tradition, née des « souvenirs de sang » du chorégraphe, de son enfance dans la campagne texane et de l’Église baptiste.

Depuis sa création en 1960, le ballet a été joué en continu dans le monde entier, dépassant les barrières de la foi et de la nationalité, et faisant appel aux émotions universelles, il est devenu l’œuvre de danse moderne la plus vue au monde. 

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